Dès l’Ancien Testament, toutes sortes de mesures juridiques (année de rémission, interdiction du prêt à intérêt et de la conservation d’un gage, obligation de la dîme, paiement quotidien du journalier, droit de grappillage et de glanage) répondent à l’exhortation du Deutéronome. L’Église a repris ces «œuvres de miséricorde» à partir de textes bibliques et des attitudes personnelles du Christ : le pardon, la correction fraternelle, la consolation, la souffrance endurée, etc.
Il y a 14 œuvres de miséricorde, 7 corporelles et 7 spirituelles. Les premières reprennent les indications des évangiles, notamment le chapitre 25 de Matthieu :«Donner à manger aux affamés, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, accueillir les étrangers, assister les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts».
Les œuvres spirituelles forment une très belle liste de gestes très concrets et ordinaires qui touchent tous les domaines de notre vie amicale, familiale, professionnelle ou ecclésiale : «Conseiller ceux qui sont dans le doute, enseigner les ignorants, avertir les pécheurs, consoler les affligés, pardonner les offenses, supporter patiemment les personnes ennuyeuses, prier Dieu pour les vivants et pour les morts».
Extrait du Lexique croire.lacroix.com rédigé par S de Villeneuve